Groupement des croiseurs d'Iroise
Le GCI est une association de 9 clubs de voile qui ont décidé de coordonner leurs effort pour développer la pratique de la voile de bateau de type habitable.
Leur but est de promouvoir la pratique de la voile et des régates sur des croiseurs habitables en rade de Brest, de sensibiliser à l'attrait du nautisme, et d'attirer de nouveaux équipages motivés.
L'objectif de l'année 2023 est de communiqué au maximum sur ce qu'est la GCI et les régates.

Au besoin, le CGI possède une bourse aux équipiers avec un groupe Facebook.
Parcours Plancton
Le parcours plancton est le nouvel outil du programme participative objective plancton.

Océanopolis propose une balade scientifique ludique pour découvrir le plancton en réalité augmenté. Ces "pêcheurs virtuels" munis de leurs smartphones et grâce à l'application mobile "Street science" vont pouvoir collecter du plancton et découvrir la richesse de la rade de Brest.

Pour jouer, les promeneurs vont sur l'application mobile et choisisse "objectif plancton en rade de Brest", ils sont ensuite invités à scanner les 10 panonceaux positionnés de la statue "mémoire" jusque la plage du Moulin Blanc.

Les organismes planctoniques se dévoileront aux yeux des participants en réalité augmentés. Parmi toutes les espèces présentent se trouve un intrus, sauriez-vous deviner lequel ?
Expédition ARVIK OCEAN
Ce dimanche 30 avril, se tiendra au ponton visiteur de la marina du Moulin Blanc le pot de départ de l'expédition d'Arvik océan. Le public sera accueilli de 14 heures à 17 heures.

Projet "Whale being"
Les cétacés sont, de nos jours, de plus en plus menacés par la pêche, cette expédition a pour but de rechercher des solutions en Europe du Nord.
Un constat
Les cétacés sont aujourd'hui menacés de disparition. En effet, le nombre d'échouage de mammifères marin est en nette augmentation et aucune mesure concrète n'est prise pour les sauvegarder. Environ 400 dauphins se sont échoués sur nos côtes depuis le mois de décembre, et plus de 500 000 cétacés sont victime d'engin de pêche tous les ans.
La mission
Le but principal de cette mission est de contribuer aux recherches pour comprendre les impacts de la pêche sur les cétacés et documenter les actions de 2 ONG (Sussex Dolphin et Whale Wise) en Europe du Nord.
Le voilier Arvik océan va embarquer les équipes des ONG pour faciliter leurs actions. Ils vont ensemble échanger pour mieux saisir les enjeux et les impacts de la pêche sur les cétacés et documenter les actions mise en place. Ils souhaitent transmettre leurs découvertes au grand public.
Le déroulé
- Avril - mai : départ de l'expédition, France
- Mai : mission avec Sussex Dolphin, Angleterre
- Juillet : mission avec Whale Wise, Islande
- Septembre : fin de l'expédition, retour en France
Pour suivre la mission
Les réseaux sociaux :
- Instagram : @arvikocean
- Facebook : @arvikocean
Site internet :
Contact :
- Mail : crew@arvikocean.org
Préparez son bateau pour la belle saison
La belle saison est toute proche et l’envie de prendre le large et de profiter pleinement de sa passion se fait de plus en plus ressentir ! Avant de se précipiter pour embarquer, il est nécessaire de bien préparer son bateau, car même sorti de l’hivernage, celui-ci nécessite quelques vérifications.

Voici 6 points à vérifier avant la remise à l'eau :
- Coup d'œil à la coque : une simple vérification visuelle suffit pour déceler d'éventuel soucis sur la coque.
- Installation de mouillage, bouts et pare-battage : il est important de vérifier l’état de l’ancre, de la chaîne et des différentes manilles. De même, les bouts d’amarrage et les pare-battage ne doivent pas être endommagés
- Vérification de la pompe de cale : tester son bon déclenchement
- Contrôler les équipements divers : un petit tour d'inspection de tous les équipements présents sur le bateau est nécessaire.
- S'assurer du fonctionnement du matériel de sécurité : tout est une question de vérification de date de péremption.
- Test de l'électronique : il suffit de les allumer et de vérifier qu'ils fonctionnent correctement.


L’ensemble de l’équipe technique est là, sur site pour sortir les bateaux de l’eau et les installer sur la zone de carénage.
Des personnes passionnées à votre service !
Programme "phenomer" : science participative
Le centre d'Ifremer lance un appel à la population pour signaler des efflorescences de microalgue verte sur le littoral breton. En effet, ce phénomène s'est déjà produit ces dernières années, mais jamais aussi tôt.

Un "bloom"
Nom évocateur d'un phénomène qui peut surprendre au détour d'une balade sur le littoral. Il reste néanmoins exceptionnel, cela se produit au printemps lorsque l'ensoleillement et la température de l'eau favorise la croissance de microalgue. Ce phénomène est potentiellement nocif pour la faune marine.
L'apparition de cette eau couleur verte, rouge ou brune est imprévisible. D'où l'intérêt de signaler au plus vite ce phénomène au scientifique de l'Ifremer pour qu'il puisse en prélever un échantillon ou appeler le 02.98.22.44.99.
"Nous incitons les citoyens témoins d'une eau colorée à en prélever une petite quantité dans une bouteille et à l'apporter dès que possible à la station Ifremer ou à la structure-relais la plus proche", Anne Donner, coordinatrice du programme Phenomer.
MON ARRIVÉE AUX MARINAS DE BREST (château / moulin blanc)
! Nous ne prenons pas de réservation.
Nous vous conseillons d'appeler la veille de votre arrivée pour vous renseigner sur l'état du plan d'eau et si une place est disponible.
MON ARRIVÉE
1 - Appeler sur le canal 9 de la VHF aux horaires d'ouverture du bureau pour signaler votre arrivée.
2 - S'annoncer avec le nom de son bateau, la longueur, la largeur et le nombre de nuits que vous souhaitez rester
3 - S'amarrer à l'emplacement que nous vous aurons annoncé et désigné
4 - Effectuer son enregistrement sur l'eau ou au bureau
MON ENREGISTREMENT
Une fois amarré, vous n'aurez plus qu'à remplir la fiche d'escale et régler au moins la première nuit.
Vous obtiendrez toutes les informations nécessaires sur la ville, ainsi qu'une place pour Océanopolis et 70.8.
RAPPEL
Pour toute question, n'hésitez pas à venir vous renseigner au bureau du port du château. Ou à nous joindre au : 02.98.33.12.50. | Pour toute question, n'hésitez pas à venir vous renseigner au bureau du port du moulin blanc. Ou à nous joindre au : 02.98.02.20.02 |
Les Lieux du Centre-Ville Brestois
Au détour d’une balade dans le centre-ville de Brest, vous pourrez admirer de nombreux monuments insolites. La rue de Siam en elle-même est une jolie démonstration. Cette artère complétement piétonne vous permettra de déambuler entre les nombreuses boutiques présentes, ou vous s’asseoir auprès de l’une de ses nombreuses fontaines.
Les fontaines de Marta Pan

Les fontaines montrent bien la volonté de la commune à embellir la ville de Brest. Des fontaines en granit noir provenant d’Afrique du Sud sont un bon moyen de se rafraîchir lors de beau temps.
La porte de la Caserne Guépin
En continuant votre balade vous tomberez peut-être sur la porte de l’ancienne Caserne Guépin de Brest. Cet élément emblématique du panorama brestois représente l’ancienne ville et une partie de son histoire.

La stèle commémorative

Située à l’entrée d’une grande place agréable pour se détendre ou jouer avec les enfants, cette stèle commémore la 29e division d’infanterie américaine.
Le square de Bazeilles
Ce joli square vous permettra d’admirer un panorama sur l’arsenal de Brest, de jolies infrastructures neuves permettront à vos enfants de se défouler, et des vestiges de bâtiments, dont l'ancienne porte de la caserne Fautras, vous laisserons vous imaginer l’ancien Brest.


L'arbre empathique

Réalisation moderne de l’infrastructure brestoise, cet arbre parsemé de végétaux veux ramener la nature au centre-ville.
Le monument aux morts
Un monument pour remercier les personnes tombées au combat qui ouvre la voie sur la place de la liberté.

La place de la Liberté

Remise au goût du jour afin de la rendre plus accessible et chaleureuse, cette place de la Liberté vous accueillera avec plaisir pour vous reposer dans un espace verdoyant, ou pour vous restaurer dans les restaurants situés aux alentours.
Le jardin kennedy
Amateur de skateboard ou simple promeneur, ce jardin est parfait pour vous. Avec l’inauguration d’un tout nouveau skate parc ce jardin sait se remettre au goût du jour et se redynamiser.

La Maison de la Fontaine

Venez découvrir l’un des rares vestiges du vieux Brest où sont organisées des expositions, des rencontres avec des artistes ainsi que des résidences artistiques.
Le Téléphérique
Idéal si vous souhaitez traverser la rive assez rapidement, ce téléphérique rejoint les deux rives et vous déposera en plein cœur des capucins. Profitez de la vue imprenable lors de votre trajet.


Les Ateliers des Capucins

Situé dans un ancien atelier militaire complétement rénové, ce bâtiment à su garder le charme de l’ancien avec des machines encore apparentes et de grands espaces de détente. Plusieurs petites boutiques y ont pris place, ainsi qu’une bibliothèque, un café-restaurant et plus récemment un cinéma. Son belvédère permet un panorama imprenable sur la Penfeld.
Le pont de Recouvrance
Dominant l'arsenal et le port militaire, il relie le bas de la rue de Siam au quartier de Recouvrance. Il permet également de profiter d'une belle vue sur l’arsenal de Brest.

La tour Tanguy

Construite au XIVe siècle sur les bords de la Penfeld, la tour Tanguy fait fièrement face au château de Brest. Elle abrite aujourd’hui les dioramas de l'artiste brestois Jim Sévellec, et qui vous permettront de découvrir les grands moments de l’histoire de la cité du Ponant, et la vie quotidienne de ses habitants.
Le jardin des explorateurs
Idéal pour une petite promenade ce jardin vous permettra de vous dégourdir les jambes tout en profitant d'un point de vue exceptionnel sur la Penfeld et la rade de Brest.

La rue de Saint-Malo

Située en contrebas du plateau des Capucins dans le quartier de Recouvrance, la rue de Saint-Malo est l'unique trace du vieux Brest.
La rue pavée longe de vieilles maisons traditionnelles bretonnes datant du 17ème siècle, et un lavoir du 19ème siècle. La cour de la Madeleine, quant à elle, abritait le Refuge Royal qui vit passer entre ses murs celle que l'on appelait La Belle Tamisier.
Aujourd'hui, l'association Vivre La Rue y propose des événements culturels et musicaux à ne pas rater.
L'abri Sadi Carnot
L’abri Sadi Carnot est un lieu de mémoire de la seconde guerre mondiale, époque durant laquelle il fut le principal abri sous-terrain.
Malheureusement la nuit du 9 septembre 1944, plusieurs centaines de brestois trouvèrent la mort lors d'une explosion. Aujourd'hui lieu d'exposition, l'abri Sadi Carnot ne vous laissera pas indifférent.

Le plan

Charte des plaisanciers : le guide des bonnes pratiques sur les pontons
Les marinas de Brest ont commencé l'année avec un nouveau support de communication à destination des plaisanciers annuels ou de passage : la charte des plaisanciers. Déclinée sous plusieurs formes, elle vise à rappeler les bonnes pratiques sur les pontons et aux abords de la marina.
Quelques gestes pour bien vivre ensemble

La charte des plaisanciers est disponible dans les bureaux des ports de plaisance de Brest, et sont distribuées à tous les nouveaux plaisanciers obtenant un contrat annuel. Elle rappelle des gestes simples afin d'améliorer la vie sur les pontons et respecter l'environnement.
Les plaisanciers y retrouvent donc :
- Des rappels concernant les nuisances sonore ou bien la propreté des lieux ;
- Des rappels concernant la sécurité des bateaux au ponton ;
- Des incitations à bien utiliser les structures des ports comme les stations bleues afin de préserver l'environnement.
Ce dernier point est particulièrement important étant donné que les marinas de Brest ont obtenu le label Ports Propre Actif en Biodiversité.
Une charte déclinée sous plusieurs formats
Les plaisanciers découvriront la charte déclinée sous plusieurs formats dont un plan rappelant les bonnes pratiques de la vie du port en haut des passerelles menant aux pontons.
Découvrez ici les visuels :
















Ports Propres Actifs en Biodiversité : renouvellement de la certification
Après deux jours d'audit, les marinas de Brest voient leur travail récompensé en obtenant le renouvellement de la certification Ports Propres Actifs en Biodiversité. Cette certification est spécifique aux ports de plaisance, et valide les actions menées pour limiter l'impact de l'activité du port sur l'environnement.
Ports Propres Actifs en Biodiversité
Cette certification européenne concerne spécifiquement les ports de plaisance, et récompense leurs efforts en matière de protection de l'environnement et de développement durable. La démarche est volontaire de la part des gestionnaires des ports. Pour cela, il faut respecter certains critères :
- avoir un personnel formé qui maitrise les procédures et le matériel en cas de pollution marine ;
- avoir une aire de carénage avec un système de récupération et de traitement des eaux polluées lors des travaux sur les coques des bateaux ;
- avoir une station bleue permettant de pomper les eaux noires et les eaux de cale ;
- avoir des points de collecte des déchets, et notamment des déchets spéciaux ;
- avoir un ou plusieurs blocs sanitaires afin d'éviter les rejets des eaux grises dans le ports.
À ce jour, ce sont 100 ports de plaisance qui sont certifiés Ports Propres, et 39, dont les deux marinas de Brest, qui ont obtenu le label complémentaire Actif en Biodiversité.
Actions menées dans les ports de plaisance de Brest
Plusieurs actions sont menées dans chacun des ports de Brest comme par exemple :
- la participation à l'action "Je navigue, je trie" : un programme créé en 2011 qui est dédié à la prévention des déchets marins et vise à développer le recyclage ;
- la distribution gratuite de cendrier de poche, et l'installation aux abords de chaque bureau du port de cendriers MéGO!, entreprise qui collecte puis recycle les mégots ;
- la collaboration avec la station biologique de Roscoff qui vient effectuer régulièrement des contrôles sur les espèces invasives ;
- l'installation de récupérateurs d'eau de pluie ;
- la collaboration avec le Cedre qui teste la dégradation et l'absorption de polluant de certains déchets, et qui a formé les équipes des marinas aux moyens de lutte contre les pollutions aux hydrocarbures.
Les équipes de la Marina du Château et de la Marina du Moulin Blanc continuent à mener des actions dans le cadre de cette certification, et comptent sur tous les usagers des marinas, du plaisancier au simple promeneur, pour limiter les déchets, les rejets et protéger l'environnement.
LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS ACCIDENTELLES PAR HYDROCARBURES
Les équipes des marinas de Brest doivent régulièrement gérer des petites pollutions dans les ports. Pour les aider face à ce type de situations, elles ont été encadrées par le Cèdre durant deux jours de formation aux techniques de lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbures.
Qu'est-ce que le Cèdre
Située au port du Moulin Blanc, le Cèdre est un organisme expert en pollutions accidentelles des eaux, que ce soit de la préparation en amont à la restauration des milieux après les accidents. Il intervient aussi bien en France qu'à l'étranger.
Ses missions : apporter son expertise et conseiller les entités en charge de la dépollutions des eaux. Le Cèdre est par ailleurs mandaté par le ministère en charge de l'écologie pour l'animation du réseau de surveillance des macrodéchets et microplastiques sur les littoraux.
La Cèdre est également un centre de formation des professionnels aux techniques de lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbure. C'est à ce titre que le Cèdre est intervenu dans les marinas de Brest.

Comprendre les pollutions accidentelles dans les ports de plaisance
Pour garder un plan d'eau propre, il faut identifier et comprendre les différentes pollutions possibles afin de pouvoir mettre en œuvre les bons moyens techniques.
Les pollutions que nous retrouvons le plus fréquemment dans les ports de plaisance sont :
- les eaux noires et grises ;
- les carburants ;
- les exutoires naturels et urbains.
Face à cela, il y a des difficultés de gestion des pollutions liées au milieu :
- les enrochements, difficiles à protéger et à nettoyer ;
- les pontons sous lesquels les pollutions peuvent passer ;
- les bateaux amarrés aux pontons qui peuvent se retrouver au milieu des pollutions.

Les agents de port, encadrés par les formateurs du Cèdre, ont pu tester au port du Moulin Blanc différents matériels afin d'apprendre à confiner et nettoyer une pollution par hydrocarbures. La mise en situation sur nos infrastructures a permis à l'équipe de mieux appréhender le déroulement d'une telle opération, et de repérer les éléments du site pouvant être problématiques pour le déploiement des différents barrages flottants.
Ce sont des balles de riz qui ont été utilisées pour simuler une fuite de carburant.
Le Cèdre dispose également d'un plateau technique où nos équipes ont pu s'entrainer à repérer les sources de pollutions, et manipuler les barrages afin de confiner et nettoyer les pollutions.

Ce qu'il faut retenir des techniques de lutte contre les pollutions aux hydrocarbures :
- un barrage n'est pas 100% efficace, il y aura toujours des pertes ;
- le gasoil se répand très rapidement, mais s'évapore en 24 à 48h ;
- l'essence s'évapore plus vite que le gasoil. Cependant, en cas de grosse fuite; il faut évacuer la zone car il y a un risque d'explosion ;
- il est primordial de déceler rapidement l'origine d'une pollution pour être efficace.
Les équipements des marinas de Brest pour éviter les pollutions
La majorité des pollutions vient des bateaux amarrés au port. Il y a entre autres ceux qui vident leurs fonds de cale dans le port, ou encore ceux dont les réservoirs à carburant débordent.
Pour éviter que les plaisanciers ne polluent eux-mêmes les marinas, les ports de plaisance de Brest mettent à disposition différents équipements :
- une aire de carénage ;
- une station eaux noires et eaux grises ;
- une station carburant avec des grilles de rétention ;
- une déchetterie avec notamment des contenants pour les produits souillés ;
- un point propre en haut de la cale de carénage du Moulin Blanc.
De plus, les plaisanciers trouveront également des conteneurs enterrés pour les ordures ménagères, les cartons et le verre. Des cendriers ont aussi été installés le long de la promenade du Moulin Blanc, et à proximité des sanitaires des deux ports.
Les marinas de Brest sont labellisées Ports Propres Actifs en biodiversité grâce à ce qu'elles ont mis en place pour protéger l'environnement. Mais pour aller plus loin dans la démarche, il est nécessaire que chacun fasse un effort en utilisant systématiquement les équipements à disposition.
Hivernage à sec de son bateau : ce qu'il faut savoir
Voici que déjà le mois de septembre pointe le bout de son nez. Si pour certains les vacances ne sont pas terminées, d'autres font aujourd'hui leur rentrée après avoir profité d'une magnifique saison pour naviguer. Il est alors temps de penser à se préparer à passer l'hiver, et surtout à mettre son bateau au sec. Nous vous dévoilons tout ce qu'il faut savoir concernant l'hivernage à sec dans les marinas de Brest.
Pourquoi hiverner son bateau à sec
Beaucoup de bateaux restent à flot durant l'hiver. Pourtant, sortir son bateau de l'eau pour le mettre sur terre-plein permet de bien l'entretenir et de le préparer pour la saison suivante.
La première étape d'un hivernage consiste à caréner le bateau de façon à enlever les algues et les coquillages se trouvant sous la coque. À noter que plus un bateau navigue, moins les organismes s'installent et donc plus le carénage est rapide. Si au contraire le bateau n'est pas sorti d'eau depuis longtemps, il faudra plus de temps pour bien nettoyer la coque. Il est préférable de caréner le bateau dès la sortie d'eau car c'est beaucoup plus facile que lorsque les algues ont séché.
Vient ensuite le nettoyage du pont, des coffres ou encore de la baille à mouillage afin, notamment, d'enlever tout le sel présent sur le bateau pour que celui-ci reste au sec sans risque de corrosion. Il est conseillé de dégréer les voiles, le cas échéant, et de les stocker dans un endroit sec. C'est d'ailleurs également valable pour les bateaux qui restent à flot. Cela évite aussi qu'elles ne se déroulent lors d'une rafale de vent.
La mise à terre d'un bateau est également l'occasion de bien inspecter la coque et l'arbre d'hélice, et d'effectuer toutes les réparations nécessaires. Profitez-en également pour faire l'inventaire de votre matériel de sécurité obligatoire à bord, et le mettre à jour !
Avant la remise à l'eau, la pose d'un antifouling est nécessaire. Les marinas de Brest étant labélisées Ports Propres actifs en biodiversité, elles encouragent les plaisanciers à utiliser des produits ayant le moins d'impact possible sur l'environnement.
Attention, Le sablage, l’hydro-gommage, et tous autres travaux pouvant endommager les unités alentours ne seront pas autorisés.
Comment hiverner à sec son bateau

Les marinas de Brest disposent de plusieurs terre-pleins ainsi que des aires de carénage. Les bateaux y sont stockés sur des bers pour une durée d'hivernage comprise entre octobre et mars (sauf pour la marina du château pour laquelle l'hivernage se fera de novembre à février). Certains plaisanciers disposent de leur propre calage. Mais si celui-ci ne présente pas un niveau de sécurité suffisant, il pourra être refusé par l'équipe technique en charge de la manutention et du calage.
Les terre-pleins sont équipés de bornes d'eau et d'électricité. De plus, ils sont proches des différents professionnels du nautisme auxquels les plaisanciers sont amenés à faire appel.
Les sorties d'eau sont à programmer avec le bureau du port de chaque marina. La priorité est donnée aux plaisanciers n'ayant pas pu hiverner l'année dernière.
Hivernage à sec : modalités dans les ports de plaisance de Brest
Les marinas de Brest organisent tous les ans deux journées de prises de rendez-vous pour les sorties d'eau. Ces rendez-vous de manutention sont pris en collaboration avec l'équipe technique. Cette année, les plaisanciers sont invités à se présenter au bureau du port les 12 et 13 septembre, ou à appeler ou envoyer une demande par mail sur ces mêmes dates.
Chaque port a ses spécificités et des dates de remises à l'eau au printemps prochain à respecter.
Pour le port du Moulin Blanc :
- La période d’hivernage s’étalera du 1er octobre 2022 au 31 mars 2023 sauf sur le parking sud, les bateaux devront être à l’eau pour le 15 mars 2023 au plus tard.
- Les inscriptions et prises de rendez-vous de sortie d’eau se feront le lundi 12 et le mardi 13 septembre 2022, dans la salle à l’étage de la capitainerie, de 8h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Pour toute personne dans l’incapacité de se déplacer, il sera possible de s’inscrire par téléphone (au 02.98.02.20.02) ou par mail (à l’adresse moulinblanc@marinasbrest.fr) ces mêmes jours (À noter : le délai de traitement de ces demandes sera plus long).
- Les plaisanciers dont le bateau est hiverné au port seront contactés à partir du mois de janvier pour prendre leur RDV de mise à l’eau.
Pour le port du Château :
- Les créneaux de manutention ont déjà été définis (modifiables en fonction de la météo) : les sorties d’eau se feront les 2 et 3 novembre 2022, les remises à l’eau se feront les 14 et 15 février 2023.
- La capacité d’accueil sur cet espace est estimée à une vingtaine de bateaux.
- L’enregistrement des demandes se fera le lundi 12 et le mardi 13 septembre 2022, sur place au bureau du port du Château, par téléphone (au 02.98.33.12.50) ou par mail (à l’adresse chateau@marinasbrest.fr).
N'hésitez pas à contacter les ports de plaisance de Brest pour obtenir des renseignements complémentaires.
Ports propres actifs en biodiversité : les marinas de Brest certifiées
Les marinas de Brest ont récemment été certifiées « Ports Propres », et ont reçu le label complémentaire « actif en biodiversité ». Ce label européen, spécifiquement pensé pour les ports de plaisance, récompense l’engagement de leurs gestionnaires en faveur de l’environnement. S'il s'agit d'une démarche volontaire des ports de Brest, elle est appréciée des plaisanciers qui sont de plus en plus nombreux à vouloir pratiquer une activité respectueuse de la nature.
Ports propres : un engagement volontaire des ports de plaisance
Le label « Ports propres » est une certification européenne qui, depuis 2011, vient récompenser les ports de plaisance pour la gestion environnementale de leur activité.
Jusque-là, des labels comme « Pavillon Bleu » existaient, mais ils n’étaient pas spécifiques aux ports de plaisance. En effet, on retrouve sous ce dernier label des ports, mais aussi des plages. Or, les besoins et contraintes liés à la gestion environnementale de ces deux milieux sont complètement différents.
C’est pourquoi les marinas de Brest ont fait le choix de passer sous le label « Ports propres », qui est une démarche en 5 étapes :
- Un diagnostic environnemental, pour faire un état des lieux de l’existant, identifier les sources de pollutions et établir un plan d’actions en faveur de l’environnement.
- Une vérification des moyens de lutte contre les pollutions chroniques (déchets produits sur le port par les activités portuaires et les usagers) : cales de carénage, traitement des eaux usées, etc.
- Une vérification des moyens de lutte contre les pollutions accidentelles : barrages flottants et absorbants pour nettoyer les nappes d’hydrocarbure.
- La formation du personnel sur ces outils et techniques de dépollution.
- La sensibilisation des usagers du port.
Module complémentaires "actif en biodiversité" : une étape de plus à Brest
Une fois certifiés « Ports propres », les ports de plaisance peuvent aller plus loin et obtenir le module complémentaire "actif en biodiversité". C’est le cas des marinas de Brest qui souhaitent améliorer toujours plus leur politique environnementale.

En fonction des envies des ports, des contraintes et des besoins sur le terrain, les actions menées par les ports de plaisance peuvent être très variées : installer des nurseries pour poissons et des hôtels à insectes, végétaliser les toits des bâtiments ou encore interdire l’utilisation de pesticides dans les espaces verts.
Les marinas de Brest n'ont, de leur côté, pas attendu de se lancer dans l'aventure "Ports propres" pour mettre en place des actions concrètes en faveur de l'environnement. Cette certification vient donc récompenser les efforts fournis ces dernières années, et encourager les actions futures.
Ports propres actifs en biodiversité : des actions concrètes menées à Brest
Les équipes des marinas de Brest ont mis en place plusieurs actions ces dernières années :
- Participation à l'opération "Je navigue, je trie" : distribution de sacs de tri des déchets.
- Distribution gratuite de cendriers de poche, et mise en place de mégotiers.
- Collaboration avec le Cèdre afin tester la dégradation et l’absorption de polluant de certains déchets comme le polystyrène, les coton tiges, les mégots ou bien les cordages biodégradables.
- Collaboration avec la station biologique de Roscoff à qui nous laissons l’accès à nos pontons pour des contrôles réguliers sur espèces invasives.
Passeports Escales et TransEurope Marinas
Les plaisanciers disposant d'un contrat annuel peuvent bénéficier des cartes Passeport Escales et TransEurope Marinas afin de profiter de nuitées gratuites ou de 50% de réduction lors de leurs croisières.
Avant de partir, n'oubliez pas de passer au bureau du port pour créer ou mettre à jour vos cartes !

Passeport escales
La carte passeport escales vous permet de bénéficier de 5 nuitées gratuites dans les ports du réseau (hors Camaret), et 5 nuitées au port du Moulin Blanc pour les annuels du port du Château et inversement. La seule condition : déclarer vos dates de croisière.
Vous trouverez plus d'information directement sur le site web passeport escales.
Tarif : 10€ à la création et à chaque mise à jour.

TransEurope Marinas
Obtenez votre numéro TransEurope pour bénéficier d'une réduction de 50% sur vos nuitées dans les ports du réseau, à raison de 5 nuitées par port et par an.
Vous trouverez la liste des ports sur le site web TransEurope Marinas.
Tarif : gratuit !
Portrait de femme : Agathe, matelot
Peux-tu nous raconter ton parcours et ce qui t’a amenée à devenir matelot ?
Je m’étais lancée dans des études pour devenir Web designer : DUT, licence professionnelle et enfin Master avec un contrat de professionnalisation. La formation m’a beaucoup plus mais mon passage en entreprise a été une mauvaise expérience. J’ai réalisé plus tard que c’était du harcèlement moral.
Alors j’ai décidé de quitter l’entreprise tout en achevant quand même la partie cours du Master et je me suis dit qu’il fallait que je trouve autre chose ensuite.
Comme je faisais de la voile depuis toute petite, j’ai décidé de me tourner vers ce milieu. J’ai intégré la formation de matelot de pont en 2016. C’est une formation obligatoire pour être matelot quel que soit le type de bateau. Personnellement, j’ai souhaité m’orienter vers les voiliers.
Sur quels bateaux as-tu navigué ?
J’ai commencé par un service civique en 2017 sur la Belle Étoile. J’y ai travaillé à l’entretien du bateau avant de participer à la saison de navigation.
En 2018 j’ai rejoint l’équipage du Belem où j’ai beaucoup appris : l’entretien du bateau, la mise à poste des voiles puis la navigation notamment lors de la Tall Ship Race. Nous avons navigué à cette occasion de Liverpool à Dublin puis de Dublin à Bordeaux.
En 2019 et 2020, j’ai fait partie de l’équipage de La Recouvrance.
As-tu eu des difficultés dans ton métier de matelot parce que tu es une femme ?
Nous ne sommes pas nombreuses dans le métier : 4 sur le Belem en 2018 et 2 sur La Recouvrance en 2019.
Dans l’ensemble nous sommes bien accueillies même s’il est qu’il y a eu quelques attitudes hostiles à mon égard parce que je suis une femme.
Quels projets pour la prochaine saison ?
Cet été je serai matelot sur un bateau à passager dans le golfe du Morbihan. Après ça, on verra bien ! Tant qu’on est jeune et sans contrainte, il faut profiter !

Eaux noires : quelle réglementation
Alors que les ports sont équipés pour récupérer les eaux noires des plaisanciers, force est de constater que ces équipements sont sous-utilisés.
Pour faire le point sur la règlementation en la matière, retrouvez un article détaillé ici.
Gwenaëlle, sauveteuse à la SNSM
Comment et pourquoi êtes-vous devenue équipière embarquée à la SNSM ?
J’ai été professeure de français durant quelques années et l’opportunité d’écrire pour le magazine ArMen s’est présentée. J’ai alors souhaité rédiger un article sur la SNSM, sujet qui comptait beaucoup pour moi. Mon projet a plu au rédacteur en chef qui m’a confié un grand angle, soit un dossier de 12 pages sur cette association composée de personnes de bonne volonté.
En élaborant l’article, je me suis rendu compte que ces hommes et ces femmes, tous bénévoles, étaient des professionnels exemplaires. Et j’ai trouvé leurs valeurs et leur sens du devoir incroyables. Ayant également été infirmière, j’avais un profil de secouriste qui les intéressait. J’ai donc officiellement rejoint leurs rangs en mai 2020.
Je souhaitais m’investir dans une activité que j’estimais essentielle. Cela requiert du temps ainsi qu’un engagement fort (les bénévoles embarqués doivent notamment résider à moins de 15 min de la station dont ils dépendent) que l’on met tous au service des autres et soulignons-le, bénévolement. Ce qui en fait une cause encore plus noble.
Est-ce que vous rencontrez des difficultés dans vos missions au quotidien et est-ce dû au fait que vous soyez une femme ?
Evidemment, au début, même si j’ai été accueillie avec une extrême bienveillance, il y a eu quelques regards amusés. Je me suis également posé la question « est-ce que je vais pouvoir trouver ma place ? ». J’ai tendance à me mettre beaucoup de pression car ils sont tellement compétents que je n’ai pas envie d’être une charge pour mes collègues. Je suis peut-être une femme mais je ne bénéficie pas de traitement de faveur et surtout, je ne me fais pas de cadeau à moi-même !
Ils font preuve d’une égalité exemplaire. Je ne suis pas une femme, je suis une équipière secouriste embarquée. D’ailleurs, 13,3% des navigants sont des femmes. Ce sont peut-être les regards extérieurs qui font une différence sur le genre.
Quel conseil pour ceux qui voudraient devenir équipier embarqué ?
J’ai fait mienne cette phrase d’Eric Tabarly : « Naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs. En bateau, on sait ou on ne sait pas. » et c’est précisément pourquoi je navigue avec eux : notre entrainement est extrêmement rigoureux, il n’y a pas de place pour l’amateurisme. C’est une réelle vocation, et non rémunéré. Nous avons le devoir d’être compétents. Je prends la mer avec mes collègues parce que ce sont des navigateurs expérimentés. A chaque départ en mer à leur côté, je me sens en sécurité car ce sont des marins aguerris.
Quelle est votre prochaine étape ?
Mon prochain exercice : celui « d’une femme à la mer » ! Je me jetterai à l’eau depuis la vedette à pleine vitesse. J’appréhende un peu ce passage obligé (baptême initiatique pour chaque sauveteur embarqué) mais j’ai une confiance absolue en mes équipiers.
Souhaitez-moi bonne chance !
Katell, formatrice à la navigation et blogueuse !
Comment avez-vous atterri dans le monde de la navigation ?
J’ai appris à naviguer lorsque j’avais 15 ans au Port du Moulin Blanc.
Et à 19 ans, j’ai acheté mon premier bateau pour faire le tour du Portugal avec ma mère et ma sœur pour leur apprendre à naviguer. Déjà que des filles à l’époque ! Ce voyage a été une expérience incroyable. J’ai été formée à l’ancienne, les GPS n’existaient pas à cette période, et cela m’a permis de me sortir de situations difficiles. Ensuite j’ai fait le Tour du monde pendant deux ans en couple avec un enfant en bas âge (Patagonie, Cuba, les Açores) et nous avons fondé l’association « Passeurs de rêves » qui faisait naviguer des enfants handicapés.
Est-ce que vous rencontrez des difficultés lorsque vous naviguez et est-ce dû au fait que vous soyez une femme ?
Les mentalités évoluent évidemment, surtout avec les jeunes générations mais il reste en effet beaucoup de machisme. Ce qui n’empêche pas du tout l’entraide. Mais le gros changement reste l’arrivée d’internet grâce auquel la transmission d’informations a été, et est encore maintenant, beaucoup plus simple.
C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai lancé mon blog en 2018 « Les tutos de la croisière » et la chaine YouTube du même nom. Au début, j’écrivais des articles à propos des voyages à faire. Et puis petit à petit j’ai également rédigé des articles sur des sujets plus techniques mais aussi des articles du quotidien. Un article qui a vraiment plu par exemple : « 10 raisons pour lesquelles votre femme n’aime pas le bateau » !
Ces articles sont toujours rédigés avec humour et auto-dérision mais ils décrivent des situations que beaucoup peuvent rencontrer dans la vie de tous les jours. C’était important pour moi de partager ma passion et je suis vraiment étonnée : sur 6000 abonnés environ, 85% sont des hommes et je n’ai jamais eu de commentaires sexistes.
Et aujourd’hui, qu’est-ce que vous faites ?
Je continue l’écriture de mon blog et les vidéos YouTube. J’ai également démarré une activité en tant que coach afin d’enseigner les manœuvres et l’entretien d’un bateau habitable et de former à la météo et la navigation côtière.
Être une femme a quand même ses avantages quand on est formatrice de navigation : pour des élèves féminines, cela peut les rassurer, elles ont moins de pression. Les angoisses, c’est ça qui bloque dans le plaisir de la voile. Ce n’est pas un discours « anti-hommes », loin de là, mais cela leur permet de prendre beaucoup plus confiance en elles et qu’elles comprennent de quoi elles sont réellement capables et surtout : elles n’ont pas le choix, à bord, il n’y a qu’elles.
Des NEWS à venir ?
Je sors prochainement ma formation « choisir son bateau » en fonction de son niveau, de ses capacités mais aussi de son budget.
Et si la situation sanitaire le permet : je suis invitée par l’école de voile du QUEBEC pour donner une formation sur le routage de la météo au mois de juillet dans le cadre de la Coupe FEMINA (une régate réservée aux femmes)
Un dernier petit mot pour finir ?
J’ai d’ailleurs un gros coup de cœur pour Brest, et pas seulement parce que j’ai grandi ici : c’est le départ pour une infinité de possibilités de voyages. De plus l’équipe du Moulin Blanc, c’est une équipe qui a énormément de connaissances, on se sent tout de suite en sécurité, pour nos bateaux mais aussi pour nous, car c’est important pour moi de le dire : « l’accueil, la gentillesse et la compétence sont toujours au RDV ».
Véronique, présidente du YCBI, le club d'aviron de Brest
Qu’est-ce que le Yole Club Brest Iroise ?
Le Yole Club, c’est une association basée au Port du Moulin Blanc, pour la pratique de l’aviron. Elle est composée uniquement de bénévoles, nous n’avons aucun salarié.
Nos bénévoles enseignent l’aviron de mer. A la différence de l’aviron de rivières, l’aviron de mer est certes plus lourd, mais il est plus large et permet beaucoup plus stabilité.
Comment en êtes-vous venue à faire de l’aviron ? Est-ce vous participez aux compétitions ?
Je suis monitrice de voile et j’ai voulu essayer l’aviron pour changer un peu. Ça a été un vrai coup de foudre. L’aviron est un sport complet qui fait travailler tout le corps, sans l’abimer, qui permet de savourer l’esprit d’équipe en travaillant énormément sur la coordination de l’équipage. J’adore la convivialité. C’est un sport accessible à tous, et surtout qui se pratique en extérieur.
J’ai participé à des compétitions il y a quelques temps en tant que barreuse, mais je rame seulement en loisir. Sur l’aviron, le barreur est celui qui dirige et les rameurs sont ceux qui font avancer l’embarcation. Le poste de rameur est très physique, en compétition.
Vous enseignez l’aviron au sein de l’association ?
Oui en effet, j’ai le diplôme d’initiateur. Pour enseigner l’aviron il y a deux diplômes possibles : celui d’initiateur qui permet d’enseigner les bases et celui d’éducateur pour l’approfondissement. Tous les enseignants du club sont des bénévoles. Il y a actuellement 4 éducateurs au Yole Club dont 3 femmes. Dans l’aviron de mer, surtout dans les clubs départementaux du Finistère il y autant d’hommes que de femmes.
Des news à venir ?
Nous aurions dû organiser une manche de championnat régional, en avril. Hélas, nous venons de prendre la décision d'annuler. Nous compenserons sûrement par une rando inter clubs, dès que cela sera possible.
Nous organiserons le championnat de France d'aviron de mer en 2022 ou 2023, avec l'Aviron Brestois.