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Le tri sélectif : un geste simple pour un environnement durable

Le tri est un réflexe que nous devons tous adopter à terre comme à flot. Cette démarche, qui consiste à séparer les déchets selon leur nature afin de faciliter leur recyclage, joue un rôle crucial dans la préservation de l'environnement.

Pourquoi trier ?

Le tri est crucial pour protéger l’environnement. En effet, ce n’est pas moins de 350kg de déchets qui sont produits par habitant en France chaque année. En séparant nos déchets recyclables comme le papier, le plastique et le verre, nous pouvons réduire la quantité de déchet envoyés aux décharges. En effet, en recyclant les matériaux récupérés, on évite l'épuisement des ressources naturelles et la pollution associée à l'extraction de nouvelles matières premières. De plus, cela permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par la production de nouveaux produits à partir de matériaux vierges.

Le tri sélectif sensibilise la population à l'importance de la gestion responsable des déchets. En encourageant les individus à trier leurs déchets à la source, les programmes de tri sélectif favorisent une prise de conscience collective sur les problèmes liés à la surconsommation et à la production de déchets. Cette sensibilisation peut conduire à des changements de comportement plus durables, tels que la réduction de la consommation de produits jetables en privilégiant les produits réutilisables et l'adoption de modes de vie plus respectueux de l'environnement.

Trier au sein des Marinas

Points de tris

Les marinas, certifiées Ports Propres Actifs en biodiversité, tendent à mettre en lumière tout l’intérêt du recyclage en mettant à disposition des plaisanciers plusieurs centres de tris.

A la Marina du Château, vous pouvez retrouver les points de tris tout autour du bassin, le long du Quai Eric Tabarly à la sortie des pontons mais aussi côté enrochement.

Au Moulin blanc, les points de tris se trouvent derrière le bar le Tour du Monde mais aussi le long de la promenade côté bassin sud.

Déchèterie

Les Marinas mettent aussi à disposition des plaisanciers une déchetterie située au bout du quai Eric Tabarly sur l’air de carénage au château et au bout de la cale de carénage au Moulin-Blanc.

En effet, vous pouvez y retrouver là aussi plusieurs points de tris pour les produits souillés, le carburant usagé, le liquide de refroidissement, les huiles usées, les carburants pollués, les bombes aérosols, les filtres huiles et carburant ou encore une benne pour tout type de déchets.

Par ailleurs, les aires de carénage disposent d’un système de récupération des eaux et produits liquides usagés utilisés pour le carénage des bateaux que nous stockons avant enlèvement ou qui est transformé en eau douce et réutilisé par la suite par les équipes techniques des ports. Tous ces déchets sont par la suite enlevés par la société Chimirec, qui collecte et traite ces déchets.

En conclusion, le tri sélectif est un geste simple mais essentiel pour réduire notre impact sur l'environnement et préserver les ressources naturelles pour les générations futures. En adoptant cette pratique au quotidien, chacun peut contribuer à construire un avenir plus durable et plus respectueux de la planète.

Nouveau : des feuilles absorbantes spéciales plaisance

Les marinas de Brest ont à cœur d'apporter des solutions pour aider à la protection de l'environnement et prévenir les pollutions. Dans ce cadre, il est possible de venir acheter dans chaque bureau du port des feuilles absorbantes adaptées aux bateaux de plaisance à poser autour des réservoirs afin de limiter les fuites de carburant. Découvrez les avantages de ce produit réutilisable.

Des feuilles absorbantes spéciales plaisance pour des pleins de carburant sans pollution

Les feuilles absorbantes sont adaptées aux bateaux de plaisance.

Trouées en leur centre, il faut les positionner autour du réservoir lorsque l'on fait un plein de carburant.

Elles absorberont rapidement les éventuelles petites fuites, ce qui a l'avantage, en plus de protéger l'environnement, de garder le bateau propre.

Ces feuilles absorbantes sont réutilisables et peuvent être stockées dans des contenants hermétiques entre deux utilisations.

Tarif : 1€ la feuille

Les pollutions dans les ports de plaisance

Les pollutions les plus fréquentes que l'on trouve dans les ports de plaisance proviennent directement de l'activité des plaisanciers. Il s'agit principalement des eaux noires et grises, et des carburants. Les marinas de Brest souhaitent donc mettre en place des solutions pour aider les usagers du port à préserver leur environnement.

Les stations carburant des ports de plaisance sont toujours des sources de pollutions plus ou moins importantes. Les fuites de carburant y sont fréquentes. Le gasoil se répand très rapidement à la surface de l'eau et s'évapore entre 24 et 48h. L'essence, quant à elle, s'évapore plus rapidement, mais elle est plus dangereuse en raison du risque important d'explosion. Le carburant déversé dans la mer est aussi très toxique pour la biodiversité.

Le risque 0 de fuite n'existe pas, mais les marinas de Brest veulent limiter au maximum les pollutions dans l'enceinte des ports. C'est pourquoi elles mettent en vente cette année les feuilles absorbantes.

Les marinas de Brest, certifiées Ports Propres Actifs en Biodiversité, mènent différentes actions en faveur de l'environnement : installation de cendriers MéGO!, collaboration avec la station biologique de Roscoff et le Cèdre, formation des équipes aux moyens de lutte contre les pollutions par hydrocarbure, etc. Les feuilles absorbantes sont donc la nouveauté à découvrir !

Pour vous procurer les feuilles absorbantes rien de plus simple : elles sont en vente dans chaque port.

Besoin de plus d'information ? Contactez-nous !

Défi plastique Océanopolis Acts : Agir pour la préservation des océans

Océanopolis Acts relance une quatrième édition du défi plastique le samedi 16 mars 2024, un événement à fort impact environnemental qui se déroulera en moins de 2 heures. Ce défi, lancé par le fond de dotation Océanopolis Acts, vise à sensibiliser le public à la préservation des océans tout en recueillant des données essentielles pour la recherche scientifique sur les déchets marins.

Océanopolis Acts : fond de dotation engagé

CC - OcéanopolisActs

Fondé en 2014 sous la direction de l'explorateur Jean-Louis Etienne, premier homme ayant atteint le pôle Nord en solitaire en 1986, Océanopolis Acts s'engage activement dans la préservation des océans avec trois principes fondamentaux : préservation, enseignement et soutien. En tant qu'organisme de mécénat, il collabore avec divers partenaires, tels qu'Océanopolis, Ifremer, Elorn, Parc naturel marin d’Iroise, et d'autres organisations environnementales et scientifiques.

Actions de sensibilisation et partenariats

Océanopolis Acts mène diverses actions, dont des projections-débats sur la biodiversité marine, des projets scientifiques, et des collaborations avec des associations engagées comme Surfrider Foundation Europe, Ma Pince Responsable, et bien d'autres. Cette initiative vise à sensibiliser le grand public et faciliter l'accès à la connaissance pour la préservation des océans.

Éducation environnementale avec Océanopolis

Parallèlement, Océanopolis est un acteur majeur de l'éducation à l'environnement marin. En proposant des e-classes aux scolaires, l'institution enseigne la richesse des océans et sensibilise les jeunes à la préservation de la biodiversité marine.

Projet unique pour les enfants en 2024

À l’occasion de ses 10 ans, Océanopolis Acts a pour ambition d'ouvrir en 2024 un espace dédié aux enfants de 6 à 12 ans, offrant une immersion ludique et pédagogique dans l'univers marin.

Dans ce lieu unique en Europe, pas d’animaux, mais des laboratoires, cabinets de curiosité, fresques et formes pour éveiller la curiosité des plus petits comme des plus grands.

Le Défi Plastique : moins de deux heures pour agir pour l’environnement

Le défi plastique est la suite d’un mouvement initié en 2019 par le fond de dotation Océanopolis Acts. Ce défi sert à sensibiliser une grande majorité à la préservation des océans mais aussi à récolter des données afin que la science puisse déterminer l’origine de ces déchets marins.

En quoi consiste le défi plastique ?

Le défi plastique est une grande opération collective de ramassage de déchets sur trois plages de la rade de Brest.

Les déchets sont ensuite triés et pesés. Des scientifiques et associations seront présentes afin d’apporter des explications sur les déchets ramassés et leur impact sur la biodiversité.

La pollution plastique en quelques chiffres

La projection de déchets en mer constitue un fléau environnemental, économique et sanitaire.

Des millions de tonnes de déchets, dont 85% sont en plastique, sont déversés annuellement dans les océans.

Ces déchets plastiques, persistant pendant près de 450 ans, ont des conséquences désastreuses, mettant en péril la vie marine.

Le fond de dotation organise chaque année un rassemblement pour une collecte participative de déchets et de données. En 2023, près de 300kg de plastique ont été ramassés en moins de deux heures.

L'édition 2024, qui aura lieu le samedi 16 mars de 14h à 16h, vise à battre ce record.


Soutenez les actions d’Océanopolis Acts

Pour soutenir ces actions cruciales, vous pouvez contribuer en faisant un don sur le site officiel : www.oceanopolis-acts.fr/faire-un-don.

Ensemble, préservons l'environnement marin, transmettons les bonnes pratiques aux générations futures et apportons notre soutien aux partenaires engagés dans cette noble cause. Restez informés des détails du défi plastique du samedi 16 mars 2024 de 14h à 16h, qui seront communiqués dans les prochaines semaines.

Arkea Ultim Challenge : course au large et écologie

L’Arkea Ultim Challenge, qui s’est élancée de Brest le 7 janvier dernier, a attiré la foule sur le village installé pour l’occasion et au moment du départ. Avec son village propre et un stand de sensibilisation à la pollution marine, la course s’engage en faveur de l’environnement et de l'écologie. Mais ce n’est pas tout ! En effet, les six skippers en compétitions devront éviter certaines zones interdites à la navigation : les zones de protection des cétacés. Embarquez avec nous afin de découvrir pourquoi cette nouvelle disposition est particulièrement importante pour l'écologie et l'univers de la course au large.

Les zones de protection des cétacés

Les plus fins observateurs qui suivent l’Arkea Ultim Challenge auront remarqué sur la cartographie de la course que certaines zones sont interdites à la navigation.

Ces zones sont des zones de protection des cétacés et les six skippers en lice ont interdiction de les traverser, ce qui est une première fois dans l’histoire de la course au large !

Il y en a 6 sur le parcours de ce tour du monde, et elles ont été définies par le consortium scientifique Share the Ocean. Ce sont des zones de reproduction et d’alimentation des cétacés, ainsi que des passages très fréquentés sur les routes migratoires. Elles se trouvent : aux Açores, aux Canaries, au large du Cap Vert, au Cap de Bonne Espérance, à l'est de l'île Kerguelen et au Cap Horn.

L’objectif de la direction de course est double :

  • Protéger la mégafaune marine qui est essentielle au bon fonctionnement des écosystèmes et au maintien de la biodiversité.
  • Réduire les risques de collisions entre les bateaux en course et les cétacés. De cette façon, l’Arkea Ultim Challenge renforce la sécurité en mer des skippers, et réduit les risques de blessure ou de mort d’un animal.

Les trimarans sont équipés d’appareils émettant des bruits avec des fréquences qui éloignent les animaux, mais ils ne sont pas efficaces à 100% et le risque de collision reste élevé. Définir des zones que les skippers ne pourront pas traverser est donc une très bonne chose.

Selon les régions et les saisons, les zones de protection des cétacées abritent entre autres des baleines bleues, des épaulards, des dauphins, des cachalots, des globicéphales ou encore des baleines franches australes qui peuvent atteindre 18 mètres de long.

Course au large et écologie : le défi demain ?

La voile est un sport qui jouit d’une image verte, très propre. Se déplacer avec le vent, il n’y a rien de plus doux.

Pourtant la réalité est tout autre. L’impact carbone de la construction des bateaux et de la logistique des événements autour des courses au large est important.

Mais les consciences s’éveillent face à l’effondrement de la biodiversité et les dérèglements climatiques. C’est ainsi qu’en 2023, Stanislas Thuret a décidé d’arrêter la course au large : « L’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité sont incompatibles avec la manière de vivre la course au large et la compétition. » Il ajoute ne plus vouloir « une compétition sans limite à la performance ».

Ce navigateur est d’ailleurs l’une des personnes à l’origine du collectif La Vague dont la mission est de faire évoluer les pratiques dans le milieu de la voile pour en limiter les impacts écologiques.

Les zones de protection des cétacés de l’Arkea ultim Challenge illustrent une volonté grandissante de bien faire et une envie de bouger les lignes dans le milieu de la course au large. Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est que cette volonté vient de l’intérieur, et de personnes qui connaissent très bien ce domaine, à l’instar du collectif La Vague.

 Dans cet univers qui cherche toujours à battre des records de vitesse et à se surpasser d’un point de vue technologique, les défis de demain seront certainement tout autant écologiques avec peut-être un vainqueur dont le bilan carbone depuis la construction du bateau jusqu’à la course entrerait en ligne de compte.

Expédition ARVIK OCEAN

Ce dimanche 30 avril, se tiendra au ponton visiteur de la marina du Moulin Blanc le pot de départ de l'expédition d'Arvik océan. Le public sera accueilli de 14 heures à 17 heures.

Projet "Whale being"

Les cétacés sont, de nos jours, de plus en plus menacés par la pêche, cette expédition a pour but de rechercher des solutions en Europe du Nord.

Un constat

Les cétacés sont aujourd'hui menacés de disparition. En effet, le nombre d'échouage de mammifères marin est en nette augmentation et aucune mesure concrète n'est prise pour les sauvegarder. Environ 400 dauphins se sont échoués sur nos côtes depuis le mois de décembre, et plus de 500 000 cétacés sont victime d'engin de pêche tous les ans.

La mission

Le but principal de cette mission est de contribuer aux recherches pour comprendre les impacts de la pêche sur les cétacés et documenter les actions de 2 ONG (Sussex Dolphin et Whale Wise) en Europe du Nord.

Le voilier Arvik océan va embarquer les équipes des ONG pour faciliter leurs actions. Ils vont ensemble échanger pour mieux saisir les enjeux et les impacts de la pêche sur les cétacés et documenter les actions mise en place. Ils souhaitent transmettre leurs découvertes au grand public.

Le déroulé

  • Avril - mai : départ de l'expédition, France
  • Mai : mission avec Sussex Dolphin, Angleterre
  • Juillet : mission avec Whale Wise, Islande
  • Septembre : fin de l'expédition, retour en France

Pour suivre la mission

Les réseaux sociaux :

Site internet :

Contact :

  • Mail : crew@arvikocean.org

Programme "phenomer" : science participative

Le centre d'Ifremer lance un appel à la population pour signaler des efflorescences de microalgue verte sur le littoral breton. En effet, ce phénomène s'est déjà produit ces dernières années, mais jamais aussi tôt.

Un "bloom"

Nom évocateur d'un phénomène qui peut surprendre au détour d'une balade sur le littoral. Il reste néanmoins exceptionnel, cela se produit au printemps lorsque l'ensoleillement et la température de l'eau favorise la croissance de microalgue. Ce phénomène est potentiellement nocif pour la faune marine.

L'apparition de cette eau couleur verte, rouge ou brune est imprévisible. D'où l'intérêt de signaler au plus vite ce phénomène au scientifique de l'Ifremer pour qu'il puisse en prélever un échantillon ou appeler le 02.98.22.44.99.

"Nous incitons les citoyens témoins d'une eau colorée à en prélever une petite quantité dans une bouteille et à l'apporter dès que possible à la station Ifremer ou à la structure-relais la plus proche", Anne Donner, coordinatrice du programme Phenomer.

Ports Propres Actifs en Biodiversité : renouvellement de la certification

Après deux jours d'audit, les marinas de Brest voient leur travail récompensé en obtenant le renouvellement de la certification Ports Propres Actifs en Biodiversité. Cette certification est spécifique aux ports de plaisance, et valide les actions menées pour limiter l'impact de l'activité du port sur l'environnement.

Ports Propres Actifs en Biodiversité

Cette certification européenne concerne spécifiquement les ports de plaisance, et récompense leurs efforts en matière de protection de l'environnement et de développement durable. La démarche est volontaire de la part des gestionnaires des ports. Pour cela, il faut respecter certains critères :

  • avoir un personnel formé qui maitrise les procédures et le matériel en cas de pollution marine ;
  • avoir une aire de carénage avec un système de récupération et de traitement des eaux polluées lors des travaux sur les coques des bateaux ;
  • avoir une station bleue permettant de pomper les eaux noires et les eaux de cale ;
  • avoir des points de collecte des déchets, et notamment des déchets spéciaux ;
  • avoir un ou plusieurs blocs sanitaires afin d'éviter les rejets des eaux grises dans le ports.

À ce jour, ce sont 100 ports de plaisance qui sont certifiés Ports Propres, et 39, dont les deux marinas de Brest, qui ont obtenu le label complémentaire Actif en Biodiversité.

Actions menées dans les ports de plaisance de Brest

Plusieurs actions sont menées dans chacun des ports de Brest comme par exemple :

  • la participation à l'action "Je navigue, je trie" : un programme créé en 2011 qui est dédié à la prévention des déchets marins et vise à développer le recyclage ;
  • la vente de feuilles absorbantes spéciales plaisance ;
  • la distribution gratuite de cendrier de poche, et l'installation aux abords de chaque bureau du port de cendriers MéGO!, entreprise qui collecte puis recycle les mégots ;
  • la collaboration avec la station biologique de Roscoff qui vient effectuer régulièrement des contrôles sur les espèces invasives ;
  • l'installation de récupérateurs d'eau de pluie ;
  • la collaboration avec le Cedre qui teste la dégradation et l'absorption de polluant de certains déchets, et qui a formé les équipes des marinas aux moyens de lutte contre les pollutions aux hydrocarbures.

Les équipes de la Marina du Château et de la Marina du Moulin Blanc continuent à mener des actions dans le cadre de cette certification, et comptent sur tous les usagers des marinas, du plaisancier au simple promeneur, pour limiter les déchets, les rejets et protéger l'environnement.

LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS ACCIDENTELLES PAR HYDROCARBURES

Les équipes des marinas de Brest doivent régulièrement gérer des petites pollutions dans les ports. Pour les aider face à ce type de situations, elles ont été encadrées par le Cèdre durant deux jours de formation aux techniques de lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbures.

Qu'est-ce que le Cèdre

Située au port du Moulin Blanc, le Cèdre est un organisme expert en pollutions accidentelles des eaux, que ce soit de la préparation en amont à la restauration des milieux après les accidents. Il intervient aussi bien en France qu'à l'étranger.

Ses missions : apporter son expertise et conseiller les entités en charge de la dépollutions des eaux. Le Cèdre est par ailleurs mandaté par le ministère en charge de l'écologie pour l'animation du réseau de surveillance des macrodéchets et microplastiques sur les littoraux.

La Cèdre est également un centre de formation des professionnels aux techniques de lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbure. C'est à ce titre que le Cèdre est intervenu dans les marinas de Brest.

Logo Cèdre

Comprendre les pollutions accidentelles dans les ports de plaisance

Pour garder un plan d'eau propre, il faut identifier et comprendre les différentes pollutions possibles afin de pouvoir mettre en œuvre les bons moyens techniques.

Les pollutions que nous retrouvons le plus fréquemment dans les ports de plaisance sont :

Face à cela, il y a des difficultés de gestion des pollutions liées au milieu :

  • les enrochements, difficiles à protéger et à nettoyer ;
  • les pontons sous lesquels les pollutions peuvent passer ;
  • les bateaux amarrés aux pontons qui peuvent se retrouver au milieu des pollutions.
Formation des équipes des marinas de Brest au port du Moulin Blanc

Les agents de port, encadrés par les formateurs du Cèdre, ont pu tester au port du Moulin Blanc différents matériels afin d'apprendre à confiner et nettoyer une pollution par hydrocarbures. La mise en situation sur nos infrastructures a permis à l'équipe de mieux appréhender le déroulement d'une telle opération, et de repérer les éléments du site pouvant être problématiques pour le déploiement des différents barrages flottants.

Ce sont des balles de riz qui ont été utilisées pour simuler une fuite de carburant.

Le Cèdre dispose également d'un plateau technique où nos équipes ont pu s'entrainer à repérer les sources de pollutions, et manipuler les barrages afin de confiner et nettoyer les pollutions.

Formation au Cèdre

Ce qu'il faut retenir des techniques de lutte contre les pollutions aux hydrocarbures :

  • un barrage n'est pas 100% efficace, il y aura toujours des pertes ;
  • le gasoil se répand très rapidement, mais s'évapore en 24 à 48h ;
  • l'essence s'évapore plus vite que le gasoil. Cependant, en cas de grosse fuite; il faut évacuer la zone car il y a un risque d'explosion ;
  • il est primordial de déceler rapidement l'origine d'une pollution pour être efficace.

Les équipements des marinas de Brest pour éviter les pollutions

La majorité des pollutions vient des bateaux amarrés au port. Il y a entre autres ceux qui vident leurs fonds de cale dans le port, ou encore ceux dont les réservoirs à carburant débordent.

Pour éviter que les plaisanciers ne polluent eux-mêmes les marinas, les ports de plaisance de Brest mettent à disposition différents équipements :

  • une aire de carénage ;
  • une station eaux noires et eaux grises ;
  • une station carburant avec des grilles de rétention ;
  • une déchetterie avec notamment des contenants pour les produits souillés ;
  • un point propre en haut de la cale de carénage du Moulin Blanc.

De plus, les plaisanciers trouveront également des conteneurs enterrés pour les ordures ménagères, les cartons et le verre. Des cendriers ont aussi été installés le long de la promenade du Moulin Blanc, et à proximité des sanitaires des deux ports.

Les marinas de Brest sont labellisées Ports Propres Actifs en biodiversité grâce à ce qu'elles ont mis en place pour protéger l'environnement. Mais pour aller plus loin dans la démarche, il est nécessaire que chacun fasse un effort en utilisant systématiquement les équipements à disposition.

Ports propres actifs en biodiversité : les marinas de Brest certifiées

Les marinas de Brest ont récemment été certifiées « Ports Propres », et ont reçu le label complémentaire « actif en biodiversité ». Ce label européen, spécifiquement pensé pour les ports de plaisance, récompense l’engagement de leurs gestionnaires en faveur de l’environnement. S'il s'agit d'une démarche volontaire des ports de Brest, elle est appréciée des plaisanciers qui sont de plus en plus nombreux à vouloir pratiquer une activité respectueuse de la nature.

Ports propres : un engagement volontaire des ports de plaisance

Le label « Ports propres » est une certification européenne qui, depuis 2011, vient récompenser les ports de plaisance pour la gestion environnementale de leur activité.

Jusque-là, des labels comme « Pavillon Bleu » existaient, mais ils n’étaient pas spécifiques aux ports de plaisance. En effet, on retrouve sous ce dernier label des ports, mais aussi des plages. Or, les besoins et contraintes liés à la gestion environnementale de ces deux milieux sont complètement différents.

C’est pourquoi les marinas de Brest ont fait le choix de passer sous le label « Ports propres », qui est une démarche en 5 étapes :

  • Un diagnostic environnemental, pour faire un état des lieux de l’existant, identifier les sources de pollutions et établir un plan d’actions en faveur de l’environnement.
  • Une vérification des moyens de lutte contre les pollutions chroniques (déchets produits sur le port par les activités portuaires et les usagers) : cales de carénage, traitement des eaux usées, etc.
  • Une vérification des moyens de lutte contre les pollutions accidentelles : barrages flottants et absorbants pour nettoyer les nappes d’hydrocarbure.
  • La formation du personnel sur ces outils et techniques de dépollution.
  • La sensibilisation des usagers du port.

Module complémentaires "actif en biodiversité" : une étape de plus à Brest

Une fois certifiés « Ports propres », les ports de plaisance peuvent aller plus loin et obtenir le module complémentaire  "actif en biodiversité". C’est le cas des marinas de Brest qui souhaitent améliorer toujours plus leur politique environnementale.

www.ports-propres.org/

En fonction des envies des ports, des contraintes et des besoins sur le terrain, les actions menées par les ports de plaisance peuvent être très variées : installer des nurseries pour poissons et des hôtels à insectes, végétaliser les toits des bâtiments ou encore interdire l’utilisation de pesticides dans les espaces verts.

Les marinas de Brest n'ont, de leur côté, pas attendu de se lancer dans l'aventure "Ports propres" pour mettre en place des actions concrètes en faveur de l'environnement. Cette certification vient donc récompenser les efforts fournis ces dernières années, et encourager les actions futures.

Ports propres actifs en biodiversité : des actions concrètes menées à Brest

Les équipes des marinas de Brest ont mis en place plusieurs actions ces dernières années :

  • Participation à l'opération "Je navigue, je trie" : distribution de sacs de tri des déchets.
  • Distribution gratuite de cendriers de poche, et mise en place de mégotiers.
  • Collaboration avec le Cèdre afin tester la dégradation et l’absorption de polluant de certains déchets comme le polystyrène, les coton tiges, les mégots ou bien les cordages biodégradables.
  • Collaboration avec la station biologique de Roscoff à qui nous laissons l’accès à nos pontons pour des contrôles réguliers sur espèces invasives.

Eaux noires : quelle réglementation

Alors que les ports sont équipés pour récupérer les eaux noires des plaisanciers, force est de constater que ces équipements sont sous-utilisés.

Pour faire le point sur la règlementation en la matière, retrouvez un article détaillé ici.